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MEDECINDUSPORT.FR
Centre de Médecine et de Traumatologie du Sport
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RUPTURE DU TENDON D’ACHILLE


Le tendon d’Achille est le plus gros du corps humain ( 15 cm de long, il résiste à 400 Kg de charge)  : il relie le triceps sural au calcanéum ; il permet la flexion plantaire et la propulsion à la marche.

Sa rupture est brutale au cours d’une course vers l’avant ; le sujet s’écroule après avoir ressenti une violente douleur derrière sa cheville croyant avoir reçu un coup à cet endroit. La rupture survient le plus souvent sur tendon sain, sans qu’il y ait un passé de tendinopathie.

Après l’accident, l’arrière de la cheville est gonflée mais peu douloureux permettant la marche avec boiterie. Il est important de noter que la flexion plantaire du pied est toujours possible grâce à des muscles agonistes,ce qui entraîne des retards de diagnostic et de consultation.

Le diagnostic est uniquement clinique, aucun examen complémentaire n’est nécessaire. Il faut noter que le diagnostic n’est pas fait que dans 30 à 40% des cas, la rupture du tendon d’Achille étant étiquetée à tort accident musculaire. L’examen du patient doit se faire en décubitus ventral les pieds en dehors de la table, l’inspéction montre alors une augmentation de la dorsiflexion passive du pied du coté de la lésion ( signe de BRUNET) et la pression manuel du triceps sural ne déclenche aucun mouvement du pied en flexion plantaire contrairement au coté opposé ( signe de THOMPSON).


Le traitement : il en existe deux, chirurgical ou orthopédique.

1 : la chirurgie sera suivit d’une immobilisation plâtrée de 3 à 6 semaines ; la reprise d se faiu sport se fera 4 à 6 mois après l’accident.


2 : le traitement orthopédique s’adresse au ruptures récentes et consiste à plâtrer la cheville en équin pour 6 semaines puis encore 4 semaines en redressant le pied progressivement tout les 10 jours. Le port d’une talonnette sera exigée après les 10 semaines de plâtre ; dans ce cas la reprise du sport ne sera pas autorisée avant environ 8 mois après l’accident.


Pour le sportif et en dehors de contre-indications , on préférera le traitement chirurgical qui permettra une reprise plus rapide et qui redonnera au tendon ses performances initiales sans risques de ruptures itératives que l’on retrouve dans 5 à 10% des traitements orthopédique.