Elle est facile d’utilisation et peut être utilisée soit directement (massage au glaçon) soit sous forme de « vessie de glace » (glace pilée dans un sac, poche toute prête).
L’application de 20 minutes de glace permettra de descendre la température cutanée sous la barre des 15° permettant les effets décrits précédemment.
Cette diminution de température est très rapidement perdue après l’arrêt de l’application.
Il faudra interposer un linge entre la peau et la glace afin d’éviter les brûlures, on mettra plutôt un linge humide qui permettra une meilleure conduction du froid.
Il s’agit d’un gel enfermé dans un plastique hermétique que l’on place dans le congélateur et que l’on réutilise à souhait.
Il est démontré que le cryogéle est nettement moins efficace que la glace ; en effet, son manque de souplesse ne lui permet pas d’épouser parfaitement la surface à traiter laissant des poches d’air qui créent un isolant et évitent le choc thermique.
Apparue dans sa forme actuelle fin des années 90, elle utilise du gaz CO2 et permet la production du froid à – 78° ; cette température est supportable en raison du gaz qui reste parfaitement sec.
Le gaz sort de l’appareil par un pistolet vaporisateur sous forme de micro-critaux de carboglace, on obtient un choc thermique important passant de la température de 34° à 2° en moins de 30 secondes.
Il faudra se méfier des bombes de froid qui utilisent un gaz liquide et engendrent de nombreuses brûlures ; elles sont rapidement efficaces sur les douleurs mais elles n’ont pas d’intérêt en dehors de ce contexte (traumatologie de terrain).